En cette fin d’année, un deuxième groupe de l’atelier des arts créatifs a pu bénéficier d’un stage poterie le 17/12/24.
« La poterie est une activité vraiment sympa. Nous avons bien aimé le côté tactile. L’argile est souple à malaxer et le malaxage déstressant et reposant. C’est donc une découverte agréable et une expérience enrichissante. Nous nous sommes bien amusées ! Vivement l’émaillage en début d’année prochaine pour finaliser nos créations. Merci à Cécile pour ses conseils et sa patience. Les Arts créatifs d’Ur Begi »
Pendant deux jours, Arthur a rêvé d’un autre monde… Nous sommes tous des anciens Arthur de 17 ans. Qui n’a pas rêvé alors de casser les codes établis par la société ? De trouver ses parents pépères, sans ambitions, sans fantaisie… Le futur ? Quelle tristesse !!! Alors, oui, aux coups de tête, Qu’importent les poches trouées, Quand on a la tête pleine de richesse ! Et qu’un Pablo surgisse du brouillard… Pendant deux jours, Arthur aura rêvé d’un autre monde… M.O.E.
Nouvelle histoire écrite en distanciel, d’avril à juillet 2024. Histoire imaginée à tour de rôle, semaine après semaine par les membres de l’équipe LUMAK, de l’atelier d’écriture:
Six heures du matin… Arthur ne dort pas. Depuis la veille il ne peut pas… mille pensées roulent dans sa tête. Demain, il part à Paris, pour trois ans, dans une école d’électronique appliquée. C’est pour son bien, lui ont dit ses parents : « Tu es bon en maths, c’est bien joli la poésie, le dessin, la musique, mais c’est pas ça la vraie vie, alors tu feras “ingé”. » La vraie vie d’Arthur c’est les Beatles, Van Gogh et par-dessus tout son génial homonyme Arthur Rimbaud dont il connaît l’œuvre par cœur. Lui reviennent ces quelques vers : « C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons d’argent…» Arthur donnerait sa vie pour avoir écrit un tel poème, alors la grande école de Paris, non pas possible ! A force de ruminer, une idée lui vient : partir comme Rimbaud sans rien préparer, sans rien dire à personne, c’est déraisonnable, mais « on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. » Il enfile un jean, un tee-shirt, happe son téléphone, enjambe la fenêtre de sa chambre, et le voilà, sur son vélo, pédalant vigoureusement dans le soleil levant. Il ne s’est jamais senti aussi libre…..