Association multi activités d'Hérauritz

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Conférence du 28 mars 2025

« Biarritz et les biarrots dans la seconde guerre mondiale »


Au cours de cette conférence, Jacques Soteras, professeur d’histoire, a présenté son livre, publié en 2023.
La ville de Biarritz a été durement éprouvée pendant la seconde guerre mondiale. 515 biarrots sont restés prisonniers en Allemagne de 1940 à 1945.
90 personnes ont été déportées (35 juifs et 55 résistants).
Dès le mois de mai 1940, la ville a hébergé des milliers de réfugiés venant du nord de la France, grâce à ses nombreux hôtels. Mais dans un contexte de
rationnement, il était difficile de nourrir toute cette population.
Puis, à partir de juillet 1940, 3000 allemands ont occupé la ville, en réquisitionnant les logements et la nourriture. Certains habitants ont souffert de la faim.
A partir de 1943, beaucoup de jeunes se sont enfuis vers l’Espagne pour échapper au Service du Travail Obligatoire. D’autres sont entrés dans la résistance (sabotages, réseaux de passeurs, transmission de renseignement aux Alliés).
Le 27 mars 1944, neuf avions alliés venus d’Angleterre, ont bombardé l’aérodrome de Parme et le quartier général de l’occupant. Ils ont tué une centaine d’allemands et détruits leurs avions, mais parmi la population civile, on a compté 143 morts et 250 blessés. E.C.

Ainsi se termine le cycle des conférences 2025.
Agustin a remercié le public fidèle et toujours avide de connaissances.

Conférence du 21 mars 2025

« L’art de la tannerie à Hasparren »
Cette conférence a été présentée par Txomin Héguy, Beñat Çuburu-
Ithorotz et Marie-Françoise Durruty. Tous les trois sont membres de
l’association Ondarea dont le but est de recueillir et faire connaître le
patrimoine d’Hasparren.

L’activité de tannage s’est développée très anciennement à Hasparren
en raison de la présence du tannin contenu dans les chênes tauzins.
Ce produit était indispensable pour transformer les peaux de vaches ou de brebis en cuir.
En 1851, on comptait une cinquantaine de tanneries sur la commune.
Mais au milieu du 19 e siècle, ces petites entreprises artisanales n’ont pas pu investir pour s’adapter aux nouvelles techniques de tannage par des produits chimiques. L’activité a alors périclité.
Cependant, les tanneurs étaient largement représentés parmi les
émigrants haspandars qui sont allés s’installer en Galice, puis en
Amérique Latine, à partir de la fin du 18 e siècle. Certains y ont créé des
tanneries industrielles prospères. E.C.

Conférence du 7 mars 2025

« Les communautés souletines, de la Révolution à nos jours »

Le 7 mars, soixante-quinze personnes se sont rassemblées à la salle Lapurdi pour écouter Philippe Etxegoyhen qui présentait son dernier livre.

Il a rappelé qu’en Soule, sous l’Ancien Régime, l’unité de base de la vie sociale et économique était l’etxe (la maison). Celle-ci était transmise, de génération en génération à l’aîné de la famille, fille ou garçon.
On ne pouvait pas la vendre. Et comme elle était trop petite, on ne pouvait pas la partager entre les frères et sœurs.
Les cadets et cadettes entraient dans les ordres, émigraient, devenaient ouvriers agricoles, employées de maisons, artisans, etc…
Pour nourrir au mieux la population, les souletins avaient adopté des systèmes communautaires de gestion des moyens :
Les elge étaient des terres fertiles en bordures de gave, gérées
collectivement, avec des règles très précises de rotation des différentes
cultures et des pâturages.
 Les olha (ou cayolar) regroupaient trois à sept txotx, formés chacun de 60 brebis et de leur berger. Le partage et la rotation des tâches entre les différents bergers étaient organisés très précisément.
Mais ce mode de vie traditionnel a été bouleversé par la Révolution française qui a remplacé la Coutume par le Code Civil.
Celui-ci a proclame l’égalité des héritiers, ce qui a provoqué parfois le
démantèlement de l’etxe, lorsque les cadets réclamaient leurs droits.
L’etxe est devenue une marchandise que l’on pouvait vendre. Les terres étaient souvent achetées par des rentiers qui les faisaient travailler par des métayers.
De plus, le Code Civil privilégie la propriété individuelle par rapport à la propriété collective. Pour cette raison de nombreuses terres communes ont été partagées.
Cependant, l’esprit collaboratif des communautés persiste encore de nos jours en Soule. Il se manifeste dans le domaine économique (Commission Syndicale, coopératives agricoles et industrielles…) et dans le domaine culturel (soutien à l’euskara, pastorales, mascarades…) E.C.

Pastoralisme et Montagne

C’était le thème de la conférence proposée par l’association Ur Begi le vendredi 22 mars

et présentée par Jacques Barreix – Pdt du syndicat de Soule

Jacques Barreix, conseiller municipal d’Ordiarp, est le Président de la COMMISSION SYNDICALE DES PAYS DE SOULE.
Créée en 1838, la CSPS gère les bien indivis de 48 communes de Soule (moitié pâturage, moitié forêt) et s’occupe du pastoralisme, de la sylviculture la chasse, le tourisme, l’entretien des routes et des réseaux d’eau.
La priorité est le pastoralisme et le maintien de la transhumance, car ils sont indispensables à l’entretien de la montagne.
48 communes, 14 000 ha, 45 cayolars, 232 éleveurs, 25 000 ovins, 2 000 vaches.
Chaque éleveur paie 1 375€ par an comme droit de pâturage.
En Soule, les cayolars appartiennent aux éleveurs (et non à la CS comme ailleurs).
Lorsqu’il y a plusieurs propriétaires associés, chacun détient une part appelée « txotx » environ 60 brebis laitières.
En 2023, le problème de la sécheresse a été dramatique, la CS a dû amener 700m3 d’eau par camions sur les estives.
La CS gère la location des 35 chalets d’Iraty (55 000 nuitées en 2023), le restaurant et l’épicerie et le camping en régie.
Pour la chasse, elle a loué 21 cols et 26 cabanes, mais cette activité est en déclin.
La CS gère la montagne en bonne relation avec les vallées d’Aezkoa et de Salazar.

En 2005, création de EHMEB : Euskal Herriko Mendi Elkargoen Batasuna, réunion de quatre Commissions Syndicales : Pays de Soule, Cize, Ostabaret, Vallée de Baigorry.
80 communes, 42 000ha, 255 cayolars, 848 éleveurs
Cette structure porte le projet de PARC NATUREL REGIONAL MONTAGNE BASQUE qui concernerait 111 communes. Pour le préparer un Syndicat Mixte de préfiguration va fonctionner pendant 4 ou 5 ans.
Il regroupera des représentants de la région, le département, la CAPB, les quatre CS et la CS du Bois de Mixe.
La commune de Larrau est contre ce projet.

                           AE

Conférence du 15 mars 2024

2ème conférence de mars:

L’industrie de la chaussure à Hasparren 

Deux membres de l’association Ondarea, Marie Françoise Durruty et Txomin Héguy nous ont présenté un travail de  mémoire réalisé par l’association.


« Celui qui passe par les rues d’Hasparren imagine difficilement que ce gros bourg du Labourd connut une activité industrielle qui disparaitra sous les assauts de la concurrence. 

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