Association multi activités d'Hérauritz

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Conférence du 21 mars 2025

« L’art de la tannerie à Hasparren »
Cette conférence a été présentée par Txomin Héguy, Beñat Çuburu-
Ithorotz et Marie-Françoise Durruty. Tous les trois sont membres de
l’association Ondarea dont le but est de recueillir et faire connaître le
patrimoine d’Hasparren.

L’activité de tannage s’est développée très anciennement à Hasparren
en raison de la présence du tannin contenu dans les chênes tauzins.
Ce produit était indispensable pour transformer les peaux de vaches ou de brebis en cuir.
En 1851, on comptait une cinquantaine de tanneries sur la commune.
Mais au milieu du 19 e siècle, ces petites entreprises artisanales n’ont pas pu investir pour s’adapter aux nouvelles techniques de tannage par des produits chimiques. L’activité a alors périclité.
Cependant, les tanneurs étaient largement représentés parmi les
émigrants haspandars qui sont allés s’installer en Galice, puis en
Amérique Latine, à partir de la fin du 18 e siècle. Certains y ont créé des
tanneries industrielles prospères. E.C.

Conférence du 7 mars 2025

« Les communautés souletines, de la Révolution à nos jours »

Le 7 mars, soixante-quinze personnes se sont rassemblées à la salle Lapurdi pour écouter Philippe Etxegoyhen qui présentait son dernier livre.

Il a rappelé qu’en Soule, sous l’Ancien Régime, l’unité de base de la vie sociale et économique était l’etxe (la maison). Celle-ci était transmise, de génération en génération à l’aîné de la famille, fille ou garçon.
On ne pouvait pas la vendre. Et comme elle était trop petite, on ne pouvait pas la partager entre les frères et sœurs.
Les cadets et cadettes entraient dans les ordres, émigraient, devenaient ouvriers agricoles, employées de maisons, artisans, etc…
Pour nourrir au mieux la population, les souletins avaient adopté des systèmes communautaires de gestion des moyens :
Les elge étaient des terres fertiles en bordures de gave, gérées
collectivement, avec des règles très précises de rotation des différentes
cultures et des pâturages.
 Les olha (ou cayolar) regroupaient trois à sept txotx, formés chacun de 60 brebis et de leur berger. Le partage et la rotation des tâches entre les différents bergers étaient organisés très précisément.
Mais ce mode de vie traditionnel a été bouleversé par la Révolution française qui a remplacé la Coutume par le Code Civil.
Celui-ci a proclame l’égalité des héritiers, ce qui a provoqué parfois le
démantèlement de l’etxe, lorsque les cadets réclamaient leurs droits.
L’etxe est devenue une marchandise que l’on pouvait vendre. Les terres étaient souvent achetées par des rentiers qui les faisaient travailler par des métayers.
De plus, le Code Civil privilégie la propriété individuelle par rapport à la propriété collective. Pour cette raison de nombreuses terres communes ont été partagées.
Cependant, l’esprit collaboratif des communautés persiste encore de nos jours en Soule. Il se manifeste dans le domaine économique (Commission Syndicale, coopératives agricoles et industrielles…) et dans le domaine culturel (soutien à l’euskara, pastorales, mascarades…) E.C.

Pastoralisme et Montagne

C’était le thème de la conférence proposée par l’association Ur Begi le vendredi 22 mars

et présentée par Jacques Barreix – Pdt du syndicat de Soule

Jacques Barreix, conseiller municipal d’Ordiarp, est le Président de la COMMISSION SYNDICALE DES PAYS DE SOULE.
Créée en 1838, la CSPS gère les bien indivis de 48 communes de Soule (moitié pâturage, moitié forêt) et s’occupe du pastoralisme, de la sylviculture la chasse, le tourisme, l’entretien des routes et des réseaux d’eau.
La priorité est le pastoralisme et le maintien de la transhumance, car ils sont indispensables à l’entretien de la montagne.
48 communes, 14 000 ha, 45 cayolars, 232 éleveurs, 25 000 ovins, 2 000 vaches.
Chaque éleveur paie 1 375€ par an comme droit de pâturage.
En Soule, les cayolars appartiennent aux éleveurs (et non à la CS comme ailleurs).
Lorsqu’il y a plusieurs propriétaires associés, chacun détient une part appelée « txotx » environ 60 brebis laitières.
En 2023, le problème de la sécheresse a été dramatique, la CS a dû amener 700m3 d’eau par camions sur les estives.
La CS gère la location des 35 chalets d’Iraty (55 000 nuitées en 2023), le restaurant et l’épicerie et le camping en régie.
Pour la chasse, elle a loué 21 cols et 26 cabanes, mais cette activité est en déclin.
La CS gère la montagne en bonne relation avec les vallées d’Aezkoa et de Salazar.

En 2005, création de EHMEB : Euskal Herriko Mendi Elkargoen Batasuna, réunion de quatre Commissions Syndicales : Pays de Soule, Cize, Ostabaret, Vallée de Baigorry.
80 communes, 42 000ha, 255 cayolars, 848 éleveurs
Cette structure porte le projet de PARC NATUREL REGIONAL MONTAGNE BASQUE qui concernerait 111 communes. Pour le préparer un Syndicat Mixte de préfiguration va fonctionner pendant 4 ou 5 ans.
Il regroupera des représentants de la région, le département, la CAPB, les quatre CS et la CS du Bois de Mixe.
La commune de Larrau est contre ce projet.

                           AE

Conférence du 15 mars 2024

2ème conférence de mars:

L’industrie de la chaussure à Hasparren 

Deux membres de l’association Ondarea, Marie Françoise Durruty et Txomin Héguy nous ont présenté un travail de  mémoire réalisé par l’association.


« Celui qui passe par les rues d’Hasparren imagine difficilement que ce gros bourg du Labourd connut une activité industrielle qui disparaitra sous les assauts de la concurrence. 

Conférence du 08/03/24

Enfants juifs protégés au pays basque

Dans le cadre de sa série de conférences du mois de mars,
l’association Ur Begi a invité vendredi 8 mars, Gérard Eder ancien journaliste à venir présenter son livre récemment publié par les éditions Elkar: « Les enfants juifs protégés au Pays basque:1940-1945 »

Sur la base de 3 ans de recherches et après avoir compulsé quelques 1500 documents, Gérard Eder a mis en lumière, les actes de courage et de solidarité de personnes, familles et institutions qui ont caché des enfants d’origine juive en les soustrayant de la barbarie nazie. Anonymes, instituteurs, préventorium d’Arbonne, collège de Mauléon, etc. .. l’auteur estime que 156 enfants ont été ainsi protégés de la déportation vers les camps de la mort, grâce au dévouement de tous celles et ceux qui ont pris le risque de les protéger et de les sauver. L’auteur dédie son ouvrage aux enfants juifs dont 21 enfants qui furent déportés.

Gerla denboran, juduen kontrako sarraskietarik gordetzeko, Euskal Herrian, jende xume, errient edo elkarteek, besteak beste, irrisku larriak hartu zituzten. Nazien aztaparretarik gorde zituzten haur juduak.
Gerard Eder kazetari ohiaren liburuak aipatzen ditu: les enfants juifs protégés au Pays basque 1940 -1945 (Elkar): orotara 156 haur euskal herrian gordeak kondatu ditu azterketak, 1400 bat dozier aztertu ondoan : Zoritxarrez 21 haur deportatuak izanen ziren konzentrazio eremuetarat familiearat itzuli ez zirenak.

Pierres vivantes…

Mardi 24 octobre, sous un ciel menaçant, une soixantaine de personnes ont accompagné l’artiste sculpteur Régis Pochelu, dans une déambulation-conférence au milieu de ses œuvres, au cimetière paysager de Jatxou ainsi qu’au jardin des souvenirs (baratza) d’Hasparren…
Avec patience, passion et compétence il a su faire découvrir à un public attentif, les mille et un secrets gravés dans ses pierres : une belle manière de rendre hommage à la vie dans un style à la fois traditionnel et innovant. X.E.

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