Odile interprète BARBARA
Vendredi 4 mai 2018 à 20h30
Chapelle Sainte Catherine
Place du fronton HERAURITZ
« L’archéologue du Laboratoire Arkeo-Ikuska, Eric DUPRE-MORETTI,présente en vidéo-projection un projet de recherche sur l’archéologie pastorale en montagne basque et les résultats des fouilles entreprises avec son équipe sur la montagne d’Urkulu.
Ce projet de recherche piloté par le CRESPB-Ikuska a réalisé un inventaire des structures pastorales du massif d’Urkulu-Orion allant du Néolithique final à l’époque contemporaine entre 2012 et 2015. Puis à partir de 2014 ont été fouillés des sites médiévaux et post-mediévaux qui permettent un éclairage bien que partiel sur l’anthropisation de la montagne basque, et la constitution d’un vaisselier pour la période moderne. »
Beaucoup de gens ignorent que la forêt d’Iraty fut exploitée par la scierie de Mendive après la grande guerre, au moment où la construction du chemin de fer exigeait nombre de traverses en bois de hêtre.
En 1924 les frères Pédelucq originaires des Landes, et déjà propriétaires des scieries, décidèrent d’exploiter le bois de la forêt d’Iraty côté français. Ils firent appel à la famille Moretti, des italiens spécialistes qui construisirent en 1924 le plus long téléphérique d’Europe de 19 kilomètres, alimenté par des tri câbles transporteurs de bois en fonction des coupes… En 1927, la scierie employait environ 400 personnes (150 dans la forêt, 50 sur le plateau et 200 à l’usine).
Avec la Deuxième Guerre Mondiale la scierie de Mendive fut rachetée par Charles Schepens, un jeune ophtalmologiste belge, qui s’installa en 1942 avec sa famille à Mendive sous le faux nom de Pérot. La mise en service de la scierie et de son câble et fut mise à la disposition de la Résistance permettant le passage des hommes et des informations pour atteindre la frontière espagnole, échappant aux griffes des allemands.
Cette histoire sera contée par Jean Moretti, descendant direct des exploiteurs du câble
Mendibeko segeriaren historiaz nor oroitzen da ? Burdinbidetako egur galdea haundia izanez , Pedelucq landestar anaiek erabaki zuten 1924ean Iratyko oihaneko pagoak ustiatzea . Dei egin zuten, kabletaz zurak garraiatzeaz adituak ziren italiar Moretti anaiei. 19 kilometra luzeko kablea instalatu zuten Iratytik Mendibeko segeriara , Europako luzeena . Nafarroatik jin gizonek zuten oihaneko lana egiten . 400 langilez goitiri lana emaiten zuen segeriak : 150 oihanean, besteak segerian .
Beste istoriorik ere badu kondatzeko segeriak. Bigarren gerla garaian , Schepens belgikar mediku batek erosi zuen , alemaner ihesi egiteko moldea antolatuz eta jende askok ihes egin ahal izan zuten, kableari esker alemanen aztaparretarik
Segeriaren historio aberatsa kondatuko digu, Jean Moretti, kablearen muntatzaleen biilobak , Ur Begi elkarteak gonbitaturik , helduden ostiralean Martxoak 23, ustaritzeko Lapurdi gelan 18h30an.
par Jean Claude Larronde
par Robert Poulou
A n’en pas douter, Gernika occupe une place à part dans l’Histoire et dans l’imaginaire basques. C’est en effet le berceau de la démocratie basque, mais c’est aussi le lieu où est planté l’arbre qui incarne ces libertés et ces traditions, le chêne chanté par Iparraguirre.
C’est encore l’endroit d’un terrible bombardement sur une population civile sans défense lors de la guerre civile d’Espagne en avril 1937, évènement immortalisé par le tableau de Picasso. On peut noter aussi que l’actuel statut d’autonomie -datant de 1979- des territoires basques d’Alava, de Bizkaye et de Gipuzkoa s’appelle “Statut de Gernika” et que c’est dans cette petite ville que les actuels lehendakaris du gouvernement autonome basque sont investis de leurs fonctions, comme le fut José Antonio Aguirre en octobre 1936.
Ce sont tous ces aspects qu’évoquera l’historien Jean Claude Larronde . Le spécialiste de la peinture Robert Poulou, nous parlera du tableau de Pablo Picasso.
Mauléon doit beaucoup aux Espagnols qui ont travaillé dans les usines d’espadrilles fin XIXe et début XXe siècle. A partir de 1880, on fabrique l’espadrille en usine avec l’aide de machines de plus en plus perfectionnées. La fabrication va connaitre une période de grande prospérité. Son usage se répand dans les mines du Nord de la France où, au fond, on use une paire par semaine. Cette nouvelle demande se traduit par la présence de 30 usines en Soule.
Robert Elissondo et Joël Larroque sont deux historiens de la Soule, membres de l’association Ikerzaleak.
Ils évoqueront un aspect encore peu connu de l’histoire du Pays basque : la migration des hirondelles. On appelle ainsi les jeunes navarraises et aragonaises qui venaient à Mauléon durant la saison hivernale pour travailler dans les usines d’espadrilles.
Après une présentation générale des relations entre la Soule les vallées de l’autre versant des Pyrénées, ainsi que du développement de l’industrie de l’espadrille, ils raconteront les histoires de ces jeunes femmes et des familles qu’elles ont fondées à Mauléon. »
“Depuis mars 2012, l’association Ur Begi organise chaque année un cycle de conférences, sur des sujets liés essentiellement à l’histoire, à l’économie ou à la culture du pays basque.”
Voici le programme proposé par Agustin Errotabéhère.
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